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Publié le 27/07/2018 -
1 min de lecture

CAP AEPE : qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué (SBS) ?

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Si vous suivez une formation petite enfance, vous le savez le syndrome du bébé secoué (SBS) est un traumatisme crânien infligé par secouement à un nourrisson. Il survient avant l’âge d’un an et surtout avant celui des 6 mois. Le secouement est un acte volontaire, un geste extrêmement violent et souvent répété. On estime que 120 à 240 nourrissons pourraient être concernés chaque année, par cette maltraitance.

Un geste d’une très grande violence

Le syndrome du bébé secoué (SBS), ce geste d’une très grande violence préoccupe de plus en plus, les autorités de santé. D’ailleurs, les carnets de santé de 2018 comprennent une page concernant le sujet puisque la prévention est bien évidemment la clé du problème. Cela s’adresse en premier lieu aux familles mais, les professionnels (les) de la petite enfance sont concernés (es) également. Les professionnels de la petite enfance notamment ceux qui se préparent à passer les épreuves du nouveau CAP Petite Enfance, le CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance (CAP AEPE) en juin 2019 vont retrouver le SBS, comment le prévenir et le diagnostiquer dans leurs cours du CAP AEPE.

Plusieurs centaines par an

Les enfants touchés par le SBS ont presque toujours moins d’un an. « On estime qu’ils sont plusieurs centaines par an. Mais, cette estimation est sous-évaluée, car le diagnostic n’est pas toujours possible ». Quoiqu’il en soit, 75 % des enfants qui auront été secoués garderont des séquelles à vie et plus de 10 % en meurent.

En ce qui concerne le contexte socio-économique, tous les milieux peuvent être concernés. Les facteurs de risques liés aux parents : premier enfant, nouvelle grossesse, reprise du travail, méconnaissance des besoins et des comportements normaux de l’enfant, isolement social et familial, histoires de violence familiale, troubles psychiatriques passés ou présents, abus de drogue illicite et d’alcool. Le jeune âge des parents est également fréquemment souligné et signalé comme un facteur de risque potentiel.

SBS : une infraction pénale passible de prison

Secouer un bébé est un acte de maltraitance, une infraction pénale passible de prison. Le mieux, si le bébé n’arrête pas de pleurer, est de le coucher sur le dos, dans son lit et de quitter la pièce. Demander ensuite de l’aide à des proches (famille, amis, voisins), appeler son médecin ou un autre professionnel de la santé, contacter la PMI. Osez en parler systématiquement aux personnes à qui l’enfant est confié.

Les troubles dus au syndrome du bébé secoué (SBS)

Les pleurs du bébé constituent le facteur déclenchant principal du SBS puisque le degré de tolérance de l’adulte aux pleurs est très variable. Il faut que l’adulte anticipe cette situation et prévoit une stratégie pour y faire face. Un nourrisson peut pleurer plus de deux heures par jour sans raison et parfois d’affilée puisque c’est le seul moyen d’expression qu’il ait. Secouer un enfant est beaucoup plus grave que s’il tombe de la table à langer. Une seule fois suffit à créer des lésions dont les conséquences dureront toute la vie. Anne Laurent-Vannier, médecin, définit le SBS : « C’est lorsqu’un adulte empoigne un bébé par le thorax ou par les extrémités des membres et le secoue violemment ». Cela « impulse des mouvements rotatoires violents de la tête d’avant en arrière et d’arrière en avant, qui provoquent un traumatisme crânien et parfois même la mort ». Il peut y avoir des conséquences immédiatement visibles. Le bébé est assommé, troubles de la conscience qui peuvent aller jusqu’au coma. Troubles respiratoires, voire même arrêt respiratoire. Troubles du tonus. L’enfant est tout mou. Il tient bien moins assis, il est un peu comme « une poupée de chiffon », grande pâleur, convulsions, vomissements.

Des séquelles très lourdes

Plus tard, les séquelles peuvent être très lourdes parce que le cerveau est directement endommagé (hémiplégie, déficience intellectuelle, troubles du comportement, troubles de l’attention, etc.). Dans « 70 à 80 %, il y a des hémorragies de la rétine. Quand le bébé est secoué, ses yeux le sont aussi. Cela peut provoquer une cécité à vie », explique Anne Laurent-Vannier.

Les enfants qui restent indemnes de séquelles sont minoritaires. Elles sont principalement intellectuelles, comportementales, visuelles et motrices. Parfois, elles sont les deux premières à la fois, constituant alors un handicap dit « invisible » et d’autant plus difficile à appréhender. Etre exaspéré par les pleurs d’un nourrisson, c’est humain, cela peut arriver à tout le monde. Mais, « le passage à l’acte n’est le fait que de certains », insiste le médecin.

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Vous souhaitez travailler dans les métiers de la petite enfance ? Pour cela il vous reste à passer les épreuves du nouveau CAP Petite Enfance en juin 2019. Pour vous donner toutes les chances de réussite, il est préférable de le préparer avec un organisme de formation reconnu dans les métiers de la petite enfance comme Espace Concours qui prépare au CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance (CAP AEPE) à distance.