Le secteur de la coiffure peine à prendre le virage du numérique à en croire une étude de la Direction générale des entreprises (DGE) et de l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec). Les start-ups de la « French Tech » se bousculent sur le marché et entendent « réveiller » les métiers de la coiffure.
4 coiffeurs sur 5 restent à l’agenda papier
Agenda papier, pas de site internet, une relation client dépassée … Tel serait le quotidien des professionnels de la coiffure. Les artisans coiffeurs n’ont plus le choix et doivent intégrer dans leur quotidien les outils numériques. Saviez-vous par exemple que près de 80 % des coiffeurs sont restés à l’agenda papier. Heureusement que la jeune génération diplômée de coiffure arrive avec de nouvelles habitudes sur le digital. En effet, en tant que « digital natives », le numérique fait partie intégrante de leur quotidien. Si les artisans coiffeurs sont équipés à 63 % d’outils informatiques, ils sont trop peu nombreux à maîtriser le sujet. Les coiffeuses et les coiffeurs sont à peine 48 % à utiliser un logiciel de gestion. L’informatique se limite pour eux à des tâches administratives, les actions commerciales sont mises de côté.
29 % seulement des coiffeurs ont un site web
Pour les professionnels de la coiffure, l’informatique est très souvent cantonné aux tâches administratives et n’est que très peu utilisé pour des actions commerciales. 29 % des coiffeurs ont un site web contre 61 % des artisans en général. S’agissant de la relation client, 18 % seulement utilisent les SMS pour fidéliser leur clientèle. Dans les prochaines années, les coiffeuses et coiffeurs vont devoir s’adapter et numériser du mieux possible leur activité.
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Crédit photo : Les Echos.fr