De nombreux titulaires du CAP coiffure s’intéressent ensuite au métier de barbier, cette profession qui a le vent en poupe. La barbe est en effet redevenue tendance et, plus discrètement mais sûrement, la moustache aussi, ainsi que leurs variantes. Nombreux sont les hommes qui se laissent tenter et arrêtent de se raser. Mais rapidement se pose la question de la forme à donner à cette barbe. La réponse dépend bien sûr du style qu’on souhaite arborer, mais aussi de la forme de son visage : tout le monde ne peut pas porter n’importe quelle barbe ou moustache. Une coiffeuse barbière ou un coiffeur barbier saura donner les bons conseils et exercer au mieux son savoir-faire pour un résultat à la hauteur.
De la barbe de 3 jours à la barbe de hipster
Première étape quand on souhaite porter la barbe ou la moustache : abandonner son rasoir, au moins pour quelques jours. On obtient plus ou moins rapidement, selon le fonctionnement plus ou moins actif de son système pileux, la fameuse barbe de trois jours. Si son effet viril est des plus appréciés, un certain entretien reste nécessaire. On ressort donc le rasoir, le coupe-chou ou la tondeuse et on dessine les contours de la barbe au niveau des joues et du cou. Et si on souhaite conserver cette barbe de trois jours en l’état, on la taille régulièrement à l’aide d’une tondeuse équipée d’un sabot de 2 à 3 millimètres.
Si l’objectif est d’obtenir une barbe longue, pour un style hipster, on la laisse pousser pendant tout le temps nécessaire. Là encore, quelques gestes d’entretien restent indispensables à mettre en place :
– Un shampoing adapté sera utilisé tous les deux jours pour des raisons à la fois d’hygiène et de bonne santé du poil.
– Une fois séchés à la serviette et non pas au sèche-cheveux qui les déshydrate, les poils seront démêlés à l’aide d’un peigne en corne ou d’une brosse en poils de sanglier, afin d’éviter l’électricité statique provoquée par le plastique.
– Pour obtenir une barbe douce et lisse, une huile sera appliquée et répartie de façon homogène grâce au peigne ou à la brosse.
Au fur et à mesure de la pousse de la barbe, sa forme doit lui être donnée par une taille régulière aux ciseaux et/ou à la tondeuse. Elle peut être portée très lisse, pour un style soigné, ou ébouriffée, pour un style plus naturel, être taillée de façon arrondie ou en pointe. Quand une certaine longueur est atteinte, toutes les fantaisies sont permises : en témoignent les divers championnats de barbe de France et du monde qui en révèlent chaque année d’étonnants spécimens.
Moustache, bouc, mouche, rouflaquettes et collier
Les alternatives à la barbe sont nombreuses et peuvent, comme elle, apporter leur touche d’élégance et d’originalité.
Ainsi, la moustache peut être déclinée en plusieurs versions :
– dans un style chevron, épaisse et large ;
– à l’italienne ou à l’américaine, fine et soigneusement taillée ;
– à l’anglaise ou à la française, fine et aux extrémités légèrement orientées vers le haut ;
– en guidon, ses extrémités étant plus longues et relevées vers le haut, en forme de boucle, avec de la cire ;
– à la gauloise, ses extrémités dépassant la limite des commissures des lèvres et retombant vers le menton ;
– à la hongroise ou impériale, épaisse et se poursuivant le long des joues, etc.
Pour les hommes au visage rond ou carré, ou dont la barbe est clairsemée, peu fournie sur les joues, le bouc est particulièrement recommandé : seuls les poils du menton sont conservés courts ou longs, avec ou sans moustache. Mentionnons aussi sa version minimaliste, la mouche, formée des poils situés juste en dessous de la lèvre inférieure, à n’expérimenter que si la zone est suffisamment fournie.De même, seule une pilosité bien fournie permettra de porter un collier, qui longe la mâchoire d’une oreille à l’autre, ou encore des rouflaquettes, également appelées favoris, qui semblent prolonger la chevelure le long des oreilles.
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