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Publié le 01/08/2023 -
1 min de lecture

Peut-on être salarié et auto entrepreneur ?

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Peut-on être salarié et auto entrepreneur ?

Est-il possible de cumuler le statut de salarié et d’auto-entrepreneur ? Dans quelles conditions ? Entre obligations, statut juridique, et cotisations sociales, nous abordons ces questions pour vous aider à naviguer sereinement dans ce double rôle.

 

 

▪️ La possibilité de cumuler statut de salarié et auto-entrepreneur

▪️ Les différents statuts en tant qu’auto-entrepreneur

▪️ L’importance des formations pour être auto-entrepreneur

▪️ Des exemples de métiers compatibles avec un emploi salarié

▪️ La transition de salarié à auto-entrepreneur à temps plein

 

La possibilité de cumuler statut de salarié et auto-entrepreneur

Oui, il est tout à fait possible, sous certaines conditions, de cumuler le statut de salarié et celui d’auto-entrepreneur. Ce régime de cumul offre des avantages non négligeables, comme l’augmentation des revenus et la possibilité de tester une activité entrepreneuriale tout en conservant la sécurité de l’emploi.

 

 

Dans le cadre de cette cohabitation des statuts, le salarié doit, en effet, déclarer à son employeur l’activité envisagée pour son auto-entreprise. Il est impératif de respecter les clauses de son contrat de travail, notamment en ce qui concerne la durée légale de travail, la clause de non-concurrence ou encore la clause d’exclusivité si elle est présente.

 

 

De plus, il est important de noter que les cotisations sociales sont dues au titre de chaque activité. En tant qu’auto-entrepreneur, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires pour le calcul de vos cotisations, même si vous bénéficiez déjà de la sécurité sociale en tant que salarié. Le régime social de l’auto-entrepreneur, ou régime micro-social, simplifie cette démarche.

 

 

Le cumul d’activités nécessite une organisation rigoureuse pour garantir un équilibre entre les obligations professionnelles envers l’employeur et les responsabilités liées à la création et au développement de l’auto-entreprise.

 

Les différents statuts en tant qu’auto-entrepreneur

En France, le statut d’auto-entrepreneur, aussi appelé micro-entrepreneur, offre plusieurs options en termes de statuts juridiques et fiscaux, adaptées à différents types d’activités et de situations personnelles.

 

 

  1. Entreprise individuelle (EI) : Ce statut est idéal pour ceux qui souhaitent démarrer une activité en solo sans créer de société. Dans ce cas, l’auto-entrepreneur est responsable de manière illimitée des dettes de l’entreprise sur l’ensemble de ses biens personnels.
  2. Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : Ce statut permet de limiter la responsabilité de l’entrepreneur à son apport au capital de l’entreprise. Il permet de protéger le patrimoine personnel de l’entrepreneur en cas de difficultés financières.
  3. Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : Il s’agit d’une forme de société à associé unique qui permet de distinguer le patrimoine personnel de l’entrepreneur de celui de l’entreprise.

 

Il est important de noter que, quel que soit le statut choisi, l’auto-entrepreneur doit respecter certaines obligations. Il est soumis au régime micro-social et doit déclarer son chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement pour le calcul de ses cotisations sociales. Il est également soumis au régime fiscal de la micro-entreprise, sauf option pour le régime réel.

 

 

Enfin, il est important de souligner que le choix du statut dépend de la situation personnelle de l’entrepreneur, de son projet et de ses objectifs. Une formation ou un accompagnement professionnel peut être utile pour faire le choix le plus adapté.

 

L’importance des formations pour être auto-entrepreneur

La gestion d’une auto-entreprise tout en conservant son statut de salarié peut s’avérer complexe. Il faut jongler entre deux mondes, avec leurs régimes, obligations et avantages spécifiques. Dans ce contexte, une formation complète sur l’auto-entrepreneuriat adaptée peut être un atout majeur pour réussir.

 

 

Une telle formation peut aider à mieux comprendre le cadre juridique et social lié au statut d’auto-entrepreneur. Elle permet d’aborder les spécificités du régime micro-social, d’apprendre à déclarer correctement son chiffre d’affaires, ou encore de maîtriser les obligations en matière de cotisations sociales.

 

 

De plus, elle offre des outils pour gérer efficacement le cumul d’activités. Par exemple, elle peut donner des clés pour concilier le temps consacré à l’emploi salarié et à l’auto-entreprise, respecter une éventuelle clause de non-concurrence, ou encore optimiser la création et le développement de l’auto-entreprise.

 

 

La formation peut aussi apporter des conseils pour mettre en place des services adaptés à la gestion de l’auto-entreprise, comme des services comptables ou juridiques.

 

 

Une formation spécifique peut être d’une grande aide pour tous ceux qui souhaitent cumuler le statut de salarié et d’auto-entrepreneur. Elle permet de se lancer avec confiance et sérénité dans cette double aventure, en leur offrant les outils nécessaires pour surmonter les obstacles et tirer le meilleur parti de leurs deux activités.

 

Des exemples de métiers compatibles avec un emploi salarié

Voici des exemples de métiers qui permettent de combiner facilement un statut d’auto-entrepreneur et de salarié dans un même temps :

 

 

  1. Prothésiste ongulaire : En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez offrir des services de manucure à domicile, ou même créer une boutique en ligne de produits pour les ongles. Découvrez-en plus sur notre formation de prothésie ongulaire et d’auto-entrepreunariat.
  2. Pâtissier : En tant que pâtissier indépendant, vous pouvez vendre vos créations sur des marchés locaux, ouvrir une boutique de pâtisseries ou même créer une boutique en ligne. Découvrez-en plus sur notre formation de pâtissier.
  3. Cuisinier : En tant que cuisinier indépendant, vous pouvez démarrer une activité de traiteur pour des événements privés ou des entreprises, ou proposer un service de livraison de repas préparés. Découvrez-en plus sur notre formation de cuisinier.
  4. Coiffeur : En tant que coiffeur indépendant, vous pouvez proposer des services à domicile par exemple pour des événements spéciaux (mariage, shooting…). Découvrez-en plus sur notre formation de coiffeur.
  5. Esthéticienne : En tant qu’esthéticienne indépendante, vous pouvez offrir des services à domicile. Découvrez-en plus sur notre formation d’esthéticienne.
  6. Professionnel de la petite enfance : En tant qu’assistant maternel indépendant, vous pouvez offrir des services de garde d’enfants à domicile, ou créer une activité d’animation d’ateliers ou de cours pour les enfants. Découvrez-en plus sur notre formation petite enfance.

 

 

Ces métiers permettent de gérer votre propre activité et d’exercer une profession qui vous passionne, tout en bénéficiant de la flexibilité du statut d’auto-entrepreneur.

La transition de salarié à auto-entrepreneur à temps plein

La transition d’un statut de salarié cumulant une activité d’auto-entrepreneur à un statut d’auto-entrepreneur à temps plein est une étape importante. Elle exige une planification rigoureuse et une compréhension claire des obligations légales et administratives associées.

 

 

1. Avant de quitter son emploi salarié, il est crucial d’évaluer la viabilité de son entreprise. Cela implique l’examen du chiffre d’affaires, des revenus générés et des perspectives d’affaires. Si l’activité en tant qu’auto-entrepreneur génère des revenus stables et suffisants, la transition peut alors être envisagée.

 

2. Il est important de comprendre que quitter un emploi salarié signifie également renoncer à certains avantages sociaux. Sous le statut d’auto-entrepreneur, les prestations sociales, comme le droit au congé payé, sont différentes. Les cotisations sociales seront également calculées de manière différente, basées sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.

 

3. La transition nécessite la mise en place de nouvelles structures de service et de soutien. Cela peut inclure des services de comptabilité, des services juridiques pour les questions contractuelles, ou encore un soutien à la gestion de l’entreprise.

 

 

Enfin, il est essentiel de prendre en compte les obligations légales liées à ce nouveau statut. La déclaration du chiffre d’affaires, le respect du régime micro-social, le respect de certaines clauses de non-concurrence peuvent faire partie de ces obligations.

 

 

La transition de salarié à auto-entrepreneur à temps plein est une étape majeure qui requiert une planification soignée et une connaissance approfondie du statut d’auto-entrepreneur. Une formation adaptée peut grandement faciliter ce passage et assurer le succès de l’auto-entreprise.