L’accès au métier de sous-officier de gendarmerie est accessible par voie de concours. Les épreuves peuvent être passées avec le bac. Une fois réussi, ce concours vous procure un emploi de catégorie B de la fonction publique (ministère de l’Intérieur). Le salaire d’un élève sous-officier de gendarmerie s’élève à 1485,47 euros bruts ? A ce solde, peuvent venir s’ajouter des primes éventuelles que nous détaillons dans cet article.
Combien gagne un sous-officier de gendarmerie à l’entrée à l’école ?
En tant que militaire, le sous-officier de gendarmerie perçoit ce qu’on appelle une “solde”; celle-ci est fixée par une grille indiciaire au niveau national.
Après sa réussite au concours, l’élève-gendarme touche une solde brute de 1485,47 euros à son entrée en école de sous-officier de gendarmerie (ESOG).
Notez que l’élève sous-officier de gendarmerie commence à être hébergé gratuitement, comme il le sera tout au long de sa carrière.
Combien peut-on espérer gagner en évoluant dans sa carrière ?
Voici la rémunération indiciaire brute du corps d’emploi des sous-officiers de la gendarmerie nationale :
| Grade | Salaire |
| Gendarme | de 1.607,37 euros à 2.235,23 euros brut par mois + primes |
| Maréchal des logis-chef | de 1.818,18 euros à 2.253,98 euros brut par mois + primes, |
| Adjudant de gendarmerie | 1.977,50 euros à 2.357,07 euros brut par mois + primes, |
| Adjudant-chef de gendarmerie | de 2.183,69 euros à 2.525,77 euros brut mensuels + primes |
| Major de gendarmerie | de 2.319,58 euros à 2.727,27 euros brut mensuels + primes |
Les primes et les indemnités d’un sous-officier de gendarmerie
Lors de son affectation, un sous-officier de gendarmerie peut toucher des primes additionnelles en plus de sa solde fixe. Ces primes et indemnités sont calculées en fonction de la situation personnelle du sous-officier de gendarmerie et de son affectation (voir par exemple l’indemnité temporaire de mobilité), du type de la mission et de la spécialité du poste.
Elles viennent compléter le salaire du sous-officier de gendarmerie.
En voici quelques-unes :
- Indemnité de Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA)
Son montant est calculé suivant la perte de pouvoir d’achat constatée. Elle est versée tous les ans au sous-officier de gendarmerie si le coût de la vie évolue plus que son traitement indiciaire brut.
- Complément Indemnitaire Restructuration (CIR)
Prime versée mensuellement au sous-officier de gendarmerie qui réintègre son corps d’emploi avec perte de rémunération à l’issue d’un détachement lié à une restructuration.
- Indemnité pour Frais de Transport des Personnes (IFTP)
Certains trajets et déplacements du sous-officier de gendarmerie sont pris en charge par l’employeur.
- Indemnité d’habillement, Chaussures et Petit Équipement (ICPE) :
Une fois par an, cette indemnité compense l’usage des chaussures et du petit équipement.
- Indemnité pour l’Utilisation d’une Langue Étrangère (IULE) : Un gendarme amené à s’exprimer dans une langue étrangère perçoit une prime spéciale.
Il existe encore d’autres primes et indemnités, comme l’Indemnité de compensation de la hausse du CSG, le Supplément Familial de Solde, l’Indemnité de Sujet Géographique (ISG) ou encore l’Indemnité de Résidence (IR),l’indemnité pour charges militaires (ICM), l’indemnité de sujétions pour service à l’étranger (ISSE), la prime de qualification technique, etc….
Les autres avantages liés au métier de sous-officier de gendarmerie
Le logement
Tout au long de sa carrière de gendarme, le SOG sera logé en caserne, ce qui lui épargne bien des frais. Il s’agit d’un hébergement gratuit, par nécessité absolue de service. Ce logement peut se trouver en caserne, ou plus exceptionnellement dans un logement individuel, s’il n’y a pas assez de places disponibles dans l’infrastructure..
La réduction de 75 % sur les tarifs de la SNCF
Toute l’année, le sous-officier de gendarmerie bénéficie de 75% de réduction sur le réseau ferré français.
Les congés
Dès la première année, l’élève-gendarme bénéficie de 25 jours de congés payés, et de 15 jours de permissions (qui peuvent lui être payés s’il ne les prend pas).
À partir de la 2e année, ce sont 45 jours de congés payés par an auxquels le sous-officier de gendarmerie peut prétendre.
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