La pâtisserie, de sa définition littérale, est une préparation à base de sucre et de pâte cuite. Mais elle est en fait bien plus que cela. Au-delà même d’un simple symbole, elle retrace l’histoire et la culture culinaire française qui a une place très importante dans notre société. Partons à la découverte des plus grandes pâtisseries françaises.
- Le Kouign-Amann et la Teurgoule à l’Ouest
- La tarte tropézienne et le Colombier au Sud
- Le gâteau basque et le cannelé au Sud-Ouest
- En Île-de-France : la religieuse, le financier et le saint-honoré
La pâtisserie, une histoire à la française
La France est universellement renommée pour sa pâtisserie. Des croissants au Paris-Brest en passant par le macaron et le fraisier, les douceurs nationales font l’objet d’une grande convoitise à l’étranger. On déguste ces gâteaux au petit déjeuner, au goûter ou encore en dessert, que ce soit en famille, avec des amis ou seul à la terrasse d’un café.
La générosité des bons produits locaux alliés au talent des chefs pâtissiers les plus renommés font de chaque bouchée une explosion de saveurs pour le plus grand bonheur de nos papilles. Mais on ne connaît que trop peu de ces gourmandises à la française. Bien qu’appartenant au patrimoine français, la plupart de ces recettes traditionnelles sont en réalité des spécialités régionales. Du gâteau moelleux au croquant, en passant par le fondant, il y en a de tous les types, de toutes les tailles et surtout pour tous les goûts !
Le Kouign-Amann et la Teurgoule à l’Ouest
Le Kouign-Amann (« gâteau au beurre » en breton) est un dessert originaire de Bretagne qui est composé de farine, beurre, sucre et levure de boulanger. Grâce à la caramélisation du sucre qui suinte à travers le feuilletage, cette pâtisserie acquiert une texture croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur. Ce gâteau se présente comme une grande galette à la belle couleur dorée, et se consomme tiède.
Le tergoule fait partie des plus grandes recettes pâtissières françaises. Cette spécialité Normande est en fait une sorte de riz au lait sucré parfumé avec de la cannelle. La cuisson est très particulière car le feu est doux mais le dessert doit cuire pendant environ 5 heures. Elle se déguste chaude et se marie bien avec du cidre.
La tarte tropézienne et le Colombier au Sud
Brioche sucrée et fourrée de crème pâtissière et de crème au beurre, la tarte tropézienne est une douceur qui vient de Saint-Tropez. Servie froide, cette pâtisserie est souvent aromatisée au rhum ou à la fleur d’oranger.
Le Colombier est une spécialité de la région de Marseille, et est dégusté au moment de la Pentecôte. Composé d’une base de fruits confits (amandes et melon), ce gâteau est recouvert de sucre et arbore de jolies couleurs. Un léger parfum de kirsch le caractérise, ainsi que l’inscription « colombier » réalisé généralement à la pâte d’amande.
Le gâteau basque et le cannelé au Sud-Ouest
Spécialité du Pays basque, ce gâteau est réservé aux grandes occasions et fait l’objet d’une célébration annuelle à Combo-les-Bains, sa commune d’origine. Il est constitué d’un biscuit croustillant fourré de crème pâtissière ou de confiture de cerises noires. Après la cuisson, il faut attendre qu’il refroidisse avant de le déguster.
Le cannelé est un petit gâteau typique de la région bordelaise. Tendre et parfumé au rhum et à la vanille, ce dessert a une forme particulière à cause du moule dans lequel il est cuit. Après la cuisson, une fine couche de sucre caramélisé se forme et lui donne une belle couleur brune, tout en conservant une texture moelleuse à l’intérieur.
En Île-de-France : la religieuse, le financier et le saint-honoré
Le financier est un petit gâteau à la forme rectangulaire à base de blancs d’œufs et d’amandes. Similaire à la visitandine normande et au quatre-quarts, ce dessert est souvent accompagné de crème anglaise.
La religieuse est une pâtisserie très gourmande à base de crème pâtissière et de pâte de choux, au goût de chocolat ou de café. Ce n’est que par la présentation et l’assemblage de ses parties qu’elle se distingue de la recette de l’éclair : composée de deux choux superposés, elle est recouverte de fondant et d’une noisette de crème de beurre.
Le Saint-honoré a une base de crème Chantilly de crème Chiboust, sur une pâte garnie de pâte à choux avant la cuisson. Des petits choux garnis et nappées de caramel entourent la pâte, et le tout est recouvert de crème.
Cette liste de recettes régionales n’est bien sûr qu’un léger aperçu de l’étendu du patrimoine pâtissier français. Millefeuille, tarte au citron, baba au rhum et autre tarte tatin sont encore d’autres exemples appuyant la richesse de l’art culinaire français. C’est peut-être à votre tour de mettre votre grain de sel. Revisiter des spécialités ou simplement imaginer et créer de nouvelles pâtisseries qui se feront une place dans les classiques de la gastronomie française, c’est tout à fait possible. Alors qu’attendez-vous ?
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