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Publié le 30/07/2018 -
1 min de lecture

Petite enfance, qu’est-ce qu’un spasme du sanglot ?

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Vous êtes en cours de formation petite enfance, vous devez donc savoir ce qu’est le spasme du sanglot des jeunes enfants, cette manifestation de colère, de frustration, de douleur ou de peur qui aboutit par un malaise avec perte de connaissance mais qui est toujours réversible.

Un bref arrêt respiratoire, 5 % des tout-petits sont touchés

Le spasme du sanglot n’est pas une réaction volontaire, mais plutôt réflexe dû à une stimulation excessive du système nerveux autonome. En effet, l’hypothèse principale du spasme du sanglot serait une immaturité du système nerveux et autonome (système nerveux qui contrôle les fonctions centrales du corps, comme la respiration et les contractions cardiaques) à laquelle s’ajouterait des traits de caractère comme l’intolérance à la frustration, la colère, etc.). Ce phénomène se produit donc  face à un événement déplaisant qui peut aller de la simple contrariété, la peur ou la douleur et touche environ 5 % des tout-petits de 6 mois à 5 ans mais, plus fréquemment entre 1 an et 3 ans et surtout vers 18 mois (période d’opposition). Certains enfants peuvent avoir plusieurs périodes de spasmes du sanglot par jour et certains n’en auront que de temps en temps.

Le spasme du sanglot est un bref arrêt respiratoire (30 secondes à 1 minute maximum) n’ayant aucune répercussion sur la santé de l’enfant puisque ce n’est pas une maladie. Bien que les signes soient semblables à ceux de l’épilepsie (raideur, convulsions, inconscience), cela n’a rien à voir.

Il existe deux formes du spasme du sanglot. La forme « bleue » se présente dans 60 % des cas. Il s’agit d’une asphyxie qui peut s’accompagner d’une perte de connaissance. La forme « pâle » se caractérise par l’absence de cris. L’enfant devient pâle et perd connaissance. Parfois, les deux formes se succèdent. Cette manifestation de sa contrariété est le moyen pour l’enfant de bien signifier sa colère à son entourage. En effet, le tout-petit s’évanouit comme si ses contrariétés étaient insurmontables. Pour le déclenchement, il a besoin d’être en présence d’une personne ayant de l’importance pour lui et, que cette personne soit hypersensible à ses moindres gestes.

Comment réagir face au spasme du sanglot ?

Le spasme du sanglot est très impressionnant pour les parents et, bien souvent pour éviter cet épisode traumatisant, ils ont tendance à céder à l’enfant qui mesure bien le pouvoir qu’il possède. C’est pour cela qu’il ne faut pas tomber dans une spirale… En tant que professionnels de la petite enfance, diplômés d’un CAP Petite Enfance et demain du CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance (CAP AEPE), vous devez leur demander de ne pas manifester leur inquiétude, voire feindre l’ignorance, c’est bien évidemment difficile mais, quand on sait que l’enfant ne risque rien, cela facilite l’attitude à avoir. En tant que professionnels de la petite enfance, vous devez expliquer aux parents d’essayer de garder leur sang-froid et de ne pas paniquer. Il est inutile d’appeler le médecin, il suffit de tapoter les joues de l’enfant et de lui parler doucement. Plus les parents seront calmes plus l’enfant s’apaisera rapidement. Bien évidemment, ils pourront rapporter cet épisode à leur médecin, lors de leur prochaine visite. Il les rassurera et pourra les conseiller sur la conduite à tenir en cas d’éventuelles récidives.

La tentation de céder aux caprices de l’enfant est grande mais, l’enfant est malin. En grandissant, il va vite comprendre les avantages qu’il peut tirer de l’angoisse de ses parents… Non seulement leur autorité s’en trouvera fragilisée mais, il aura tendance à multiplier les malaises, ce qui n’est bien sûr pas très sain pour son équilibre. Si l’enfant constate que ses parents ne sont pas nullement disposés à s’apitoyer sur son sort, la crise a de fortes chances d’être désamorcée. Mais, il peut arriver que le jeune enfant amorce simplement certaines crises en mettant en avant quelques signes comme moyen de pression (respiration qui se fait plus lente, la tête qui se renverse en arrière, les jambes qui s’affaissent). Toutefois, si les parents ne prêtent pas attention à l’attitude de l’enfant, la crise a des chances de cesser. Au contraire, si les parents accordent de l’importance à cette mise en condition, s’ils semblent inquiets, s’ils cèdent à l’enfant celui-ci n’hésitera pas à récidiver car il aura bien compris que l’angoisse va les amener à le consoler, le calmer… C’est votre rôle en tant que professionnels de la petite enfance de les prévenir.

Imposez des limites claires

Par crainte de le voir à nouveau perdre connaissance, vous pourriez avoir envie de ne plus oser lui résister et, il le comprend très vite et risque de recommencer pour exercer une certaine influence sur vous. L’enfant se sent sécurisé lorsque ses parents lui poseront des limites claires et comme il est intelligent, il réalisera très vite qu’un refus ferme n’est pas fait pour le chagriner mais plutôt pour le faire grandir.

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