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Publié le 26/02/2018 -
1 min de lecture

Petite enfance : que nous apprennent les neurosciences ?

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Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et expert des neurosciences a été missionné pour organiser les assises de la maternelle en mars 2018.

Le ministre de l’éducation nationale entend s’appuyer sur les neurosciences pour la refonte de l’école maternelle. En janvier, il a donné mission au spécialiste de la petite enfance, neuropsychiatre et expert des neurosciences, Boris Cyrulnik d’organiser les assises de la maternelle en mars 2018. Elles viseront à repenser l’école maternelle afin d’en faire l’école de « l’épanouissement et du langage ». Mais que sont les neurosciences ? En quoi peuvent-elles amener les professionnels de la petite enfance à appréhender différemment leur rapport à l’enfant et au quotidien son accompagnement ? Ne bouleversent-elles pas les enseignements des formations petite enfance ?

La plasticité du cerveau du jeune enfant

« Les premières années de l’enfant sont fondamentales car ce sont celles où l’on prend sa direction dans la vie. Nous constatons qu’entre deux et trois ans, du fait de la plasticité du cerveau, un enfant est capable d’apprendre n’importe quelle langue », assure le neuropsychiatre, Boris Cyrulnik. Voilà un des nombreux enseignements des neurosciences. De ce constat, c’est tout l’apprentissage des langues au plus jeune âge de l’enfant qui a été repensé. Compte tenu également de cette plasticité cérébrale, l’enfant est une véritable éponge qui absorbe tout mot, geste, humiliation. Ainsi, chaque situation vécue si elle n’est pas bien accompagnée va laisser des traces. En effet comme l’explique la pédiatre, Catherine Gueguen : « l’enfant est un être en construction, son cerveau est très fragile, vulnérable, malléable, immature ».

L’empathie permet de diminuer le stress de l’enfant

Cette dernière d’ajouter que « le jeune enfant ne peut pas contrôler ses émotions, il ne peut pas prendre de recul avec la peur. Il va manifester ses angoisses par de grands chagrins ». Les émotions sont ainsi naturelles ! L’enfant est ce qu’il ressent à un moment donné. Les grandes émotions que sont la joie, la peur, la tristesse, la colère, le dégoût vont renseigner les professionnels de la petite enfance diplômés d’un CAP Petite enfance  à distance sur ce que vit l’enfant au quotidien. La pédiatre Catherine Gueguen d’assurer « qu’un enfant dont l’émotion est ignorée ou incomprise va développer un état de stress qui active l’amygdale cérébrale-centre de la peur et provoquer la sécrétion de cortisol et d’adrénaline, toxiques pour la santé psychologique et motrice de l’enfant ».

Des enseignements qui doivent faire réfléchir les professionnels et les futurs professionnels diplômés d’un CAP Petite enfance ou en cours de formation petite enfance sur leur place, leur rôle auprès d’eux au quotidien dans les structures ou au domicile de l’enfant. L’essentiel c’est de faire preuve d’empathie ! Cela va permettre à l’enfant de comprendre son état. Prenons l’exemple d’un enfant qui tombe et qui pleure, il faut alors lui dire « as-tu eu peur ? Je vais voir ce que tu as et vais m’occuper de toi ». Tous les professionnels de la petite enfance, diplômés d’un CAP Petite enfance par correspondance doivent savoir accompagner les émotions du jeune enfant. Le fait de materner agit positivement sur le développement du cerveau, les facultés intellectuelles et affectives, l’apprentissage, la mémoire, la concentration, soutien l’empathie naturelle et permet de diminuer le stress et apaiser les émotions. A l’opposé, la maltraitance et l’humiliation vont avoir pour effet  d’altérer les fonctions cérébrales en fragilisant l’hippocampe, siège de la mémoire et de l’apprentissage.

Le CAP Petite enfance à distance avec Espace Concours

Un professionnel de la petite enfance diplômé du CAP Petite enfance et demain du nouveau CAP Petite enfance, le CAP Accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE) doit montrer son affection à l’enfant, le prendre dans ses bras, jouer avec lui, tout cela permettant de faire maturer et développer le cerveau. Vous souhaitez vous lancer dans la petite enfance ? Vous souhaitez en apprendre davantage sur les neurosciences au cours de votre formation petite enfance ? Si oui, formez-vous au nouveau CAP Petite enfance, le CAP AEPE avec Espace Concours.