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Publié le 13/03/2018 -
1 min de lecture

Petite enfance : le sucre serait-il vraiment nocif ?

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Entre les livres pour arrêter le sucre qui prolifèrent en librairie et le succès retentissant du documentaire Sugarland, le sucre devient de plus en plus l’aliment à proscrire. Mais serait-il aussi dangereux pour les jeunes enfants que pour les adultes ? Certains spécialistes appellent à en réduire drastiquement la consommation quand d’autres affirment qu’il n’y a aucune raison préalable de bannir le sucre des repas du jeune enfant. Qui croire ? Surtout quand l’on pense à certains experts qui considèrent la consommation de sucre par les enfants aussi néfaste que l’alcool ou le tabac.

Le sucre, aliment diabolique ?

Certaines crèches interdisent le sucre dans les repas des enfants accueillis. Certaines diététiciennes, nutritionnistes reçoivent certains enfants qui présentent de mauvaises courbes de croissance entre 6 mois et trois ans. Les apports en féculents, en matière grasse, en sucre rapide seraient insuffisants. Certains experts montent au créneau et rappelle qu’il faut arrêter cette « chasse aux sorcières » contre le sucre qui ne doit pas être considéré comme un « aliment diabolique responsable de tous les maux ». Contrairement à ce que peuvent penser beaucoup de parents et de professionnels de la petite enfance, le sucre ne provoquerait pas une dépendance mais serait toutefois à l’origine de carences nutritionnelles chez l’enfant.

Le sucre utile pour diversifier l’alimentation de l’enfant

Il n’y a aucune raison de bannir le sucre des repas du jeune enfant. Bien au contraire. L’ajout d’un peu de sucre dans les produits qui en sont dépourvus peut aider les enfants à diversifier leur alimentation. Ainsi les petits suisses, les compotes d’abricots souvent jugés trop acides par l’enfant peuvent se voir ajouter une cuillère à café de sucre sans que les jeunes enfants ne soient condamnés à une obésité certaine. Le chocolat dans le lait de l’enfant, donner un gâteau pour le goûter … seraient autorisés.

Deux formes de sucre

Rappelons en effet que le sucre est introduit dans l’alimentation des tout-petits durant la période de diversification alimentaire au même titre que d’autres aliments. Les besoins en énergie de l’enfant vont être très importants. Et comme vous le savez sans doute, le sucre est présent sous de multiples formes dans notre alimentation. Les sucres lents sont contenus dans les féculents : les pâtes, le riz, le pain, les pommes de terre… ils permettent d’avoir de l’énergie sur le long terme. Les sucres rapides se retrouvent naturellement dans les produits sucrés mais aussi dans les fruits et une partie des légumes. Le sucre est présenté à l’enfant dès le début de la diversification alimentaire c’est-à-dire entre 4 et 6 mois selon l’acceptation de l’enfant. Puis de 8 mois à trois ans, il est conseillé de ne pas dépasser 10 à 20 grammes par jour. Le miel n’est à donner qu’à partir de l’âge d’un an, les bonbons et les sodas sont bien entendus à éviter.

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Crédit photo : La Croix