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Publié le 14/08/2018 -
1 min de lecture

Petite Enfance : l’angoisse du 8ème mois, mythe ou réalité ?

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L’angoisse du 8ème mois est bien connue des parents et des professionnels (les) de la petite enfance. C’est une étape normale et nécessaire que vivent les enfants. Elle fait partie intégrante du développement du tout-petit.

La période où il découvre l’autre

Votre enfant grandit et devient un peu farouche face à des visages inconnus. C’est une période de transition qui a été mise en évidence dans les années 50, par le psychanalyste René Spitz. « L’angoisse du 8ème mois, est appelée aussi la « peur de l’étranger ».

C’est la période où il découvre l’autre. Il reconnaît les visages familiers et est capable de les différencier. C’est dans cette phase qu’il va prendre conscience que lui et sa maman ne font plus qu’un mais sont deux personnes bien distinctes.

Un sommeil perturbé et des crises de larmes

Cela bouleverse donc ses repères et le déstabilise, lui qui jusqu’alors avait une relation fusionnelle avec sa maman. C’est ainsi que son comportement va changer et qui le fera rentrer dans une véritable crise dès qu’il verra des visages qui ne connaît pas ou quand il sera porté par des bras de personnes nouvelles. En tant que professionnels de la petite enfance ayant suivi une formation petite enfance à commencer par le CAP Petite Enfance, vous savez bien que son sommeil risque d’en être perturbé. L’endormissement ne se fera pas facilement et la nuit, il pourra faire des cauchemars et se réveiller en pleurant.

Vous expliquerez aux parents qu’ils sont le repère du jeune enfant, leur absence, même de quelques secondes, peut le rendre anxieux provoquant des crises de larmes. Il a peur que vous le quittiez et qu’il vous perde pour toujours.

Cette étape dure plus ou moins longtemps selon les enfants. Mais, ceux qui sont habitués, au quotidien, de voir de nouveaux visages notamment dans les lieux d’accueil, les structures de la petite enfance ressentent moins longtemps cette angoisse.

Comment gérer cette phase du développement ?

Selon le caractère de l’enfant, la durée de cette période est variable et peut aller de quelques semaines à quelques mois et peut parfois passée inaperçue chez certains enfants.

Un comportement adapté limite bien évidemment son angoisse et permet d’atténuer cette crise chez l’enfant. Pour être rassuré, le tout-petit doit se sentir compris et doit percevoir également une certaine cohérence entre les mots des parents et ce qu’ils  ressentent eux-mêmes. Des paroles sincères, un ton doux et aimant ou des gestes calmes et apaisés sont donc importants. Dîtes aux parents en tant que professionnels de la petite enfance diplômés du CAP Petite Enfance de stimuler son indépendance en lui créant un espace personnel. Vous connaissez parfaitement le comportement du jeune enfant et vous savez ce qu’il attend, vous devez donc conseiller aux parents de faire des jeux avec lui notamment le jeu de cache-cache qui va l’habituer à voir disparaître puis réapparaître ses parents. C’est ainsi qu’il va prendre conscience que même s’il ne voit pas ses parents, il n’est pas abandonné pour autant.

S’il ne va pas encore dans des lieux d’accueil du type crèche, vous pouvez conseiller aux parents de le faire garder régulièrement pendant quelques heures pour rencontrer d’autres personnes. Surtout, vous l’avez vu durant votre formation petite enfance, si l’enfant est laissé à des personnes qu’il ne connaît pas, il faudra leur conseiller de leur laisser un objet familier rappelant ses parents. En tant que professionnel de la petite enfance, grâce à cet objet familier, l’enfant se sentira rassuré. Surtout pensez à leur dire d’éviter de profiter du sommeil de l’enfant pour partir ou ne pas lui dire au revoir  puisqu’il s’habituera à associer ce petit rituel à leur départ et ce qui lui permettra de mettre en place des repères qui le stabiliseront. S’il pleure, cela fait partie du processus d’adaptation, demandez aux parents de lui expliquer simplement qu’ils vont revenir et pourquoi ils vous le confient par exemple. Des paroles de réconfort sont les bienvenues.

Les parents devront montrer à l’enfant qu’ils s’intéressent à lui dans d’autres situations que lorsqu’il manifeste son angoisse sinon ils risquent de l’encourager à adopter un comportement où il sait qu’ils le prendront dans leurs bras. Vous pouvez leur conseiller de l’habituer à voir du monde même s’il est un peu « sauvage ». Il faudra éviter de le mettre par autorité dans les bras d’une personne qu’il ne connaît pas. Ayant les connaissances et compétences du CAP Petite Enfance à votre actif, vous savez qu’il faut lui laisser le temps de se familiariser avec les personnes autour de lui.

Pendant cette période d’angoisse, il vaut mieux éviter des départs brusques et fréquents, ainsi que des séparations de longue durée.

Les nouvelles connaissances acquises depuis la mise en évidence de cette période par René Spitz, ont invalidé une partie des anciennes théories. « L’angoisse du 8ème mois en fait partie » et n’appartient plus au mythe ou à la réalité. Nous sommes actuellement dans la progression de certaines théories en matière de petite enfance.

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Crédit photo : les Pros de la Petite Enfance