Certains bébés souffrent de divers symptômes qui semblent parfois inexplicables. Il s’agit de léthargie, de vomissements, de convulsions, de perte de conscience, d’irritabilité, d’hémorragie rétinienne ou encore d’irritabilité. Il faut être particulièrement attentif et vigilant face à ces manifestations car ce sont parfois la ou les conséquences du SBS ou Syndrome du Bébé Secoué.
Ce syndrome ne résulte pas forcément d’une chute mais d’un traitement violent de la part de la personne en charge du bébé. L’enfant ne présente pas de traces de coups. Il s’agit de lésions internes susceptibles de provoquer des troubles importants et irrémédiables. Ceux-ci peuvent bouleverser le développement des enfants ainsi que leur relation avec leurs parents.
Des pédiatres diagnostiquent le SBS
Pour de nombreux pédiatres, le SBS serait la conséquence de violences pratiquées par le responsable de la garde d’un bébé. Lorsque celle-ci ou celui-ci ne peut refréner les pleurs ou les cris de l’enfant, il essaie de les arrêter en le secouant fortement. C’est une réaction à bannir même si ces parents ou autres sont totalement submergés et incapables de répondre positivement aux sanglots incessants. Confrontés à un problème qu’ils ne savent pas traiter, ils développent des comportements violents dont ils ne mesurent pas l’impact. Il faut souligner que l’adulte se livrant à cet acte violent qui peut conduire au SBS, commet un acte criminel. Dans le cas où l’on soupçonne qu’un nourrisson est victime de ces actes de violence, il faut immédiatement alerter la Direction, voire les autorités policières.
Le diplôme du CAP Petite Enfance
Des personnels possédant
un diplôme un CAP Petite enfance et demain
un CAP AEPE sont formés pour répondre positivement aux pleurs du bébé. Ils font preuve de patience et sont aptes à surmonter des situations de stress. Ils connaissent, grâce à leur préparation au
CAP petite enfance, les conséquences dramatiques d’un comportement violent. Ils peuvent déceler les symptômes du SBS et peuvent alerter les services compétents. Ils peuvent également vérifier si l’origine des pleurs ou de l’irritabilité de l’enfant ne sont pas simplement la faim, un manque sommeil ou encore des problèmes gastriques. Ce personnel, grâce à leur formation à la préparation au
CAP Petite Enfance en 1 an, connait les gestes à pratiquer, les conduites apaisantes à adopter. Ce sont de simples massages ou encore des mots réconfortants ou des berceuses pour rassurer et faire cesser les pleurs en douceur. C’est avec cette maîtrise et une connaissance approfondie du tout-petit que l’adulte peut développer des comportements adaptés.
Crédit photos : Simone Silvério Fotografia