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Publié le 17/07/2018 -
1 min de lecture

Esthétique : les écrans dangereux pour la peau ?

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La lumière bleue est bien connue pour ses effets nocifs sur la santé physique, mentale, les rythmes circadiens (qualité du sommeil), mais les professionnelles de l’esthétique vous le diront à commencer par les esthéticiennes, saviez-vous qu’elle pouvait perturber votre peau dans sa capacité à se défendre ?

Les effets nocifs de la lumière bleue

Tout d’abord, qu’est-ce que la lumière bleue ? Les sources de lumière bleue comprennent entre autres le soleil, l’éclairage fluorescent, la plupart des écrans numériques (téléviseurs, ordinateurs, téléphones portables, tablettes, etc.). Aujourd’hui encore, 70 % des adultes ignorent les effets nocifs de la lumière bleue émise par les écrans pour eux et pour leurs enfants. Dans ce monde digitalisé, il y a actuellement une très grande exposition à cette lumière.

Sur le spectre lumineux, elle se situe à côté des UV. La lumière bleue est toutefois inférieure à la lumière du soleil en matière de nocivité pour provoquer des dégâts au niveau de la peau. Mais, c’est l’effet cumulatif de petites doses qui agissent sur son vieillissement (rides) puisqu’elle a des effets pro-radicalaires sur le derme, c’est-à-dire la couche profonde de la peau qui garantit sa fermeté, en déclenchant des stress oxydatifs. En effet, elle endommage l’ADN des cellules, oxyde leur membrane, diminue la prolifération des fibroplastes.

De plus, la lumière bleue aurait aussi des effets sur la pigmentation de la peau. Une étude publiée en 2017, met en évidence le fait que les mélanocytes (cellules produisant la mélanine) possèdent un récepteur à la lumière bleue. « Celle-ci provoque une hyperpigmentation, donc des taches, essentiellement sur les personnes à la peau mate ou plus foncée, ou déjà atteintes de maladies liées à la pigmentation de la peau». Les dermatologues ont remarqué également que leurs patients qui utilisent leur smartphone sans la fonction Bluetooth ou un casque ont des marques d’acné ou des taches hyperpigmentées autour de l’oreille dont ils se servent. Donc, le fait d’avoir un écran collé à la peau aggrave le problème puisque, les marques de pigmentation s’atténuent lorsqu’un changement est effectué ». Face à ces problèmes pour la peau, certaines marques de cosmétiques ont décidé de se lancer dans un véritable combat anti-lumière bleue.

La cosmétologie serait-elle la solution pour se protéger de la lumière bleue ?

En cosmétologie, il n’existe pas encore de filtres spécifiques pour ce type de lumière mais les crèmes actuelles peuvent tout à fait en atténuer les conséquences pour la peau. Afin de lutter contre le stress radicalaire, l’utilisation de produits antioxydants, de la vitamine C et E peuvent y remédier. Mais, si vous avez une maladie liée à la mélanine (mélasma) ou un facteur de risque, choisissez des protecteurs solaires teintés qui contiennent de l’oxyde de fer et forment une couche opaque sur la peau qui ne laisse pas passer la lumière. Vous pouvez également utilisé un fond de teint minéral qui est plus agréable à porter mais à condition qu’il couvre entièrement la peau.

L’exposition à la lumière bleue le soir et la nuit « perturbe le rythme circadien naturel et le sommeil, ce qui nuit au processus de réparation naturel de la peau », souligne Estée Lauder dans l’étude qu’elle a menée. « Les résultats indiquent que l’exposition à la lumière bleue en soirée désynchronise le rythme circadien et pousse donc les cellules à se comporter en journée. Quand le processus de réparation nocturne naturel ne se produit pas correctement, les dommages s’accumulent, ce qui peut mener à des signes visibles et à l’apparition de cernes ».

Afin de ralentir le processus d’oxydation causé par ce facteur qu’est la lumière bleue, il est recommandé de combiner chaque matin, un nettoyant doux à l’acide salicylique avec un sérum antioxydant ainsi qu’une crème solaire (SPF 30 ou 50). Le soir, il est conseillé d’utiliser une crème anti-oxydante à base de vitamine A. C’est pourquoi, les marques de cosmétiques commencent à intégrer des filtres protecteurs dans leurs soins (extraits végétaux, nacres bleues pour réfléchir mécaniquement cette lumière, fleur d’arbre à papillons, etc.). Ces nouvelles formules sont apparues en Asie, il y a quelques années. Elles sont associées à des anti-âge et des hydratants comme le rétinol et l’acide hyaluronique, ces soins ont une action contre les signes du vieillissement prématuré. Une bonne protection est nécessaire pour ne pas subir un vieillissement prématuré de la peau car la lumière bleue vient donc rejoindre les principales causes de dommages cutanés.

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