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Publié le 19/07/2018 -
1 min de lecture

Petite enfance : qu’est-ce que la néophobie alimentaire ?

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La néophobie alimentaire correspond à une période où l’enfant peut être effrayé par tous les aliments qu’il ne connaît pas. La néophobie alimentaire peut être aussi le signe d’une opposition aux parents, d’une autonomie croissante de l’enfant, etc. Mais, quelles que soient les causes, les conséquences peuvent être néfastes pour la santé de l’enfant puisque la néophobie alimentaire touche le plus souvent les légumes et les fruits dont on connaît leur rôle dans la prévention de certaines maladies.

Une étape normale pour l’enfant

« J’aime pas », « j’en veux pas », ce sont des phrases bien connues des parents mais également des professionnels (les) de la petite enfance.

La néophobie alimentaire est considérée comme une étape normale de l’enfant puisqu’elle touche environ 77 % d’enfants âgés de 2 à 6 ans, voire 10 ans. Elle peut durer entre quelques semaines et quelques mois. Parfois, elle perdure à l’âge adulte.

Le rejet de tout aliment nouveau se passe lors de sa présentation. Alors, avant d’ingérer tout aliment inconnu, ils vont l’observer longuement, le trier, le triturer, le sentir, etc. Si parfois, ils se décident à manger, ils le mâchent très longtemps, ils le tournent dans la bouche, ils peuvent en faire des boulettes, et parfois le recrachent. Il est important de différencier une personne dite « difficile » qui rejette aussi bien les aliments connus qu’inconnus et d’une personne qui souffre de néophobie alimentaire rejetant que les aliments inconnus.

Quelques solutions pour que l’enfant découvre de nouveaux aliments

La néophobie alimentaire doit être prise au sérieux puisqu’elle peut aller jusqu’ à avoir des carences, il est inutile de s’alarmer. Il existe quelques solutions qui peuvent s’avérer efficaces et simples pour qu’un aliment inconnu ne devienne pas potentiellement dangereux aux yeux de l’enfant. Il suffit de présenter un nouvel aliment de façon positive que ce soit au niveau de « sa préparation amusante ou de son aspect ludique dans l’assiette ». Cela semble alors diminuer la phobie qu’il pouvait inspirer au départ. Si par contre, vous forcez l’enfant à consommer ce nouvel aliment alors qu’il n’en a pas envie, vous pourrez accentuer la phobie.

Stimulez sa curiosité

L’enfant a souvent une attitude différente avec ses parents et les professionnels (les) de la petite enfance du lieu d’accueil. Ces derniers rencontrent moins de difficultés et peuvent être des interlocuteurs de choix pour calmer les angoisses des parents et les aider à gérer au mieux la phase de néophobie alimentaire que traverse l’enfant.

Quelques astuces pour qu’un enfant dépasse ce rejet alimentaire : Il est possible d’ajouter dans son assiette, un aliment connu. L’enfant sera plus enclin à goûter le nouvel aliment. Vous pouvez aussi miser sur l’imitation. En effet, si un enfant refuse un aliment, faites-le alors goûter aux autres enfants. S’il les voit le mettre en bouche, il peut être incité à faire de même. Les ateliers culinaires qui sont mis en place dans les lieux d’accueil de la petite enfance peuvent être d’une grande aide pour les enfants en phase de néophobie alimentaire. Stimulez sa curiosité, emmenez-le au marché, faites pousser des légumes sur le rebord de fenêtre (tomates cerises, basilic). Un enfant sera apte à goûter un aliment qu’il aura vu dans sa forme première non cuisiné. Proposez-lui de participer à la préparation du repas qui peut les amener à se familiariser avec les aliments.

Des textures et des saveurs variés

Ce sera pour lui un moment d’exploration qui lui permettra au moment du repas de les manger plus facilement parce qu’il aura participer à leur préparation. Il ne faut pas hésiter à lui faire toucher des fruits et des légumes frais, cuits ou encore mixés. Cette astuce l’aidera sans aucun doute à apprécier des textures différentes et des saveurs variées. Ces découvertes attiseront alors sa curiosité. C’est pourquoi, l’essentiel est de faire prendre conscience à l’enfant que le repas est un moment de plaisir à partager avec d’autres personnes.

Bien accompagné, par ses parents et les professionnels (les) de la petite enfance, durant cette phase de néophobie alimentaire, nul doute qu’un jour l’enfant dira « je veux goûter »…

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