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Publié le 20/11/2020 -
1 min de lecture

La parentalité positive : une autre approche de l’éducation de l’enfant

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parentalite positive

L’éducation de l’enfant est l’un des plus grands enjeux lorsque l’on devient parent. Pour donner l’éducation adaptée à son enfant, il faut qu’elle nous ressemble et qu’elle transmette les valeurs profondes des parents. Nombreux sont les livres donnant des conseils sur la bonne méthode à adopter, mais avez-vous déjà entendu parler de la parentalité positive ? 

 

 

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La parentalité positive, qu’est-ce que c’est ?

 

La parentalité est la fonction attribuée aux parents ou adultes responsables d’enfants : s’occuper, éduquer, être à l’écoute, contribuer au développement du bébé et de l’enfant au quotidien.

La parentalité positive est un type de comportement que l’on adopte face à l’enfant. Ce comportement va de pair avec ce que l’on appelle éducation positive ou bienveillante.

 

La parentalité positive est une approche éducative qui vise à favoriser le développement de l’enfant en lui offrant un cadre bienveillant, respectueux et sécurisant. Elle repose sur des principes éducatifs tels que l’écoute active, la communication non violente, la coopération et la discipline positive.

 

Le principe est de donner une importance aux émotions des enfants dans le but de les faire se sentir comme une personne à part entière, qu’ils aient une réelle conscience d’eux-mêmes et ce, à n’importe quel âge.

Bébé, enfant ou adolescent, cette démarche passe avant tout par la communication entre les parents et l’enfant.

Grâce à l’éducation positive et bienveillante, l’enfant se retrouve dans un cercle de confiance dans lequel il peut exprimer librement et sans crainte ses émotions, quelles qu’elles soient.

Grandir dans un environnement rempli d’amour et de bienveillance permet aux enfants de se développer et de s’épanouir en tant que personne sans craindre les représailles s’ils n’adoptent pas les comportements que l’on attend d’eux. En somme, la parentalité positive donne une grande liberté de développement aux enfants.

 

Les grands concepts de la parentalité positive

 

Tout se joue dans l’attitude quotidienne qu’adoptent les parents envers l’enfant. La famille adopte une posture calme et détendue qui amène au dialogue. La communication permet aux parents de se mettre à la place de leur enfant pour comprendre son comportement et ses gestes. À l’inverse, elle permet à l’enfant de mettre des mots sur ses émotions et sur ses actions. 

Dans la parentalité positive, on ne parle pas de punition, car elle ne conduit pas les enfants à apprendre de leurs erreurs. La parentalité encourage la réparation et la collaboration pour trouver ensemble une issue satisfaisante pour l’adulte, ainsi que pour l’enfant.

L’idée est de guider l’enfant plutôt que de le contrôler.

La démarche de la parentalité positive est efficiente seulement si elle est appliquée au quotidien. Le parent doit être profondément convaincu par cette façon de faire bienveillante afin qu’elle ait un réel impact positif sur la vie de l’enfant.

 

 

Comment appliquer la parentalité positive au quotidien ?

 

Le champ d’application du principe de parentalité positive est large. Durant les courses, à la maison, dans son établissement d’accueil, etc. Pour être efficace et permettre à l’enfant de prendre confiance en lui et en l’adulte, la parentalité positive doit être appliquée au quotidien. Plus qu’un concept, il s’agit d’une véritable philosophie de vie.

 

Voici quelques idées pour mettre en place la parentalité positive au quotidien :

 

L’écoute active

L’écoute active consiste à écouter attentivement l’enfant, à lui montrer qu’on est présent et à prendre en compte ses sentiments et ses besoins. Pour mettre en pratique l’écoute active, il est important de :

 

  • Se mettre à la hauteur de l’enfant et lui accorder toute notre attention.
  • Utiliser des phrases ouvertes pour encourager l’enfant à s’exprimer et à partager ses sentiments.
  • Répéter les propos de l’enfant pour montrer qu’on l’a bien compris.
  • Éviter de porter des jugements ou de minimiser les émotions de l’enfant.

 

Exemple : Si votre enfant vient vous voir pour vous parler de quelque chose qui l’a contrarié, vous pouvez l’écouter attentivement, lui poser des questions pour mieux comprendre sa situation et reformuler ses propos pour montrer que vous l’avez bien compris.

 

La communication non violente

La communication non violente consiste à exprimer ses sentiments et ses besoins de manière assertive, sans agressivité ni violence. Pour mettre en pratique la communication non violente, il est important de :

 

  • Éviter les reproches et les critiques.
  • Utiliser des phrases qui commencent par « Je » pour exprimer ses sentiments et ses besoins.
  • Écouter l’autre avec bienveillance et respect.
  • Rechercher des solutions qui conviennent à toutes les parties.

 

Exemple : Si votre enfant ne veut pas ranger sa chambre, vous pouvez lui dire « Je suis fatigué(e) de devoir tout le temps ranger ta chambre. Peux-tu m’aider à trouver une solution pour que tu puisses ranger ta chambre régulièrement ? ».

 

La coopération

La coopération consiste à impliquer l’enfant dans la prise de décisions et à le considérer comme un partenaire à part entière. Pour mettre en pratique la coopération, il est important de :

 

  • Impliquer l’enfant dans la prise de décisions qui le concernent.
  • Donner des consignes claires et positives plutôt que négatives.
  • Encourager l’enfant à proposer des idées et des solutions.
  • Valoriser les efforts de l’enfant plutôt que les résultats obtenus.

 

Exemple : Si vous voulez que votre enfant se brosse les dents, vous pouvez lui demander : « Veux-tu te brosser les dents tout(e) seul(e) ou est-ce que tu veux que je t’aide ? ».

 

La discipline positive

La discipline positive consiste à encourager l’enfant à prendre des décisions responsables et à assumer les conséquences de ses actes. Pour mettre en pratique la discipline positive, il est important de :

 

  • Expliquer les règles clairement et de manière positive.
  • Encourager l’enfant à prendre des décisions et à résoudre les problèmes de manière autonome.
  • Appliquer des conséquences adaptées aux comportements de l’enfant plutôt que des punitions arbitraires.
  • Valoriser les comportements positifs et encourager l’enfant à les reproduire.

 

Exemple : Si votre enfant se dispute avec un ami, plutôt que de punir votre enfant, vous pouvez l’encourager à trouver une solution avec son ami et à s’excuser si nécessaire.