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Publié le 23/11/2018 -
1 min de lecture

Contes et histoires : l’impact de l’imaginaire chez le jeune enfant

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Les contes de fées, les histoires de princesses ou les aventures de héros sont toujours très appréciés des jeunes enfants et nul besoin pour les adultes d’avoir fait des formations et des stages pour leur conter toutes les histoires qu’ils aiment. Il suffit pour les parents ou les professionnels (les) de la petite enfance, de vouloir apporter quelque chose aux enfants.

L’impact de l’imaginaire chez le jeune enfant

Avant d’utiliser le terme imaginaire, il est utile de le différencier de l’imagination. Cette dernière est une faculté de l’esprit qui permet de créer et de combiner des images en relation avec le monde sensible, ou au contraire purement fictives. L’imaginaire, quant à lui n’existe que dans l’esprit, et n’a pas de réalité concrète. C’est le domaine qui est alors produit par l’imagination.

Au début de sa vie, le jeune enfant ne sait pas encore faire la différence entre le réel et l’imaginaire. Il suffit de commencer par les mots magiques : « il était une fois », « il y avait », « il y a bien longtemps, très longtemps… », et l’enfant sait qu’il quitte le monde réel, il est déjà dans son monde imaginaire. Le domaine où tout est possible. Il découvre qu’il peut inventer des lieux, des personnages ainsi que des situations imaginaires, des épopées de plus en plus riches grâce aux contes et aux histoires qui lui sont racontés.

Conter dans les crèches, s’adresse donc aux jeunes enfants et on ne raconte pas comme aux grands. Il s’agit de rendre le récit accessible aux jeunes auditeurs. Ils sont très sensibles aux intonations de voix et aux mimiques du visage pour faire entrer le tout petit dans le monde irréel, l’imagination faisant le reste.

La création d’un imaginaire pour mieux vivre la réalité qui l’entoure

Si l’enfant ressent le besoin de se créer un monde imaginaire, c’est pour simplement apprendre à vivre avec la réalité qui l’entoure.

A travers ces contes, l’enfant s’évade dans un monde où tout peut arriver bien qu’il soit déjà convaincu que l’histoire finira bien. Il va y rencontrer alors des personnages bons ou méchants auxquels il va s’identifier et comprendre ainsi les notions de bien et de mal. Mais, également par ces personnages fictifs, l’enfant explore la capacité à faire face à différents sentiments comme la solitude, la tristesse, la joie, etc. Souvent, les héros des contes n’ont pas de véritable nom mais plutôt un terme descriptif ce qui facilite l’identification.

Le conte ou l’histoire doit bien se terminer

Bruno Bettelheim, psychanalyste américain, affirme que les personnages imaginaires auxquels s’identifie l’enfant lui permettent de résoudre les conflits intérieurs et de surmonter ses angoisses inconscientes, puisqu’il découvre alors que ces petits personnages ont les mêmes problèmes que lui. Les héros des contes l’aident à mieux se connaître et favorisent également le développement de sa personnalité. C’est pourquoi, il est important pour l’enfant que le conte ou l’histoire se termine bien pour se sentir rassurer. C’est le triomphe du bien contre le mal, du bonheur contre le malheur. Ainsi, le conte proposant une issue positive est très apaisant pour le jeune enfant.

Cela signifie que lui aussi, il pourra traverser des difficultés dans la vie et en sortir vainqueur. La victoire du bien fait de ces récits des exemples et ont ainsi une valeur éducative en donnant ainsi des conseils de vie. Mais, si parfois la fin du conte paraît, aux adultes, trop cruelle sachez que l’enfant sait très bien faire la part des choses. De ce qui vous paraît traumatisant se joue, au contraire, tout le bénéfice du conte. Ces péripéties qui peuvent sembler terrifiantes n’ont rien à voir avec les images violentes qui sont parfois vues à la télévision. Ici, c’est l’imaginaire qui travaille.

L’enfant sait sortir seul de son monde magique

Le jeune enfant a besoin de moments d’évasion, de rêve, qui vont lui permettre de supporter le monde réel qui est contraignant. Il va créer de véritables scénarios personnels et c’est ainsi qu’il va pouvoir maîtriser tout ce qui pourrait le contrarier. En grandissant, il va garder cette capacité à imaginer des choses qui pourront le rassurer, tout en prenant conscience de la réalité puisqu’un enfant sait sortir seul de son monde magique, imaginaire. Mais, mieux vaut le laisser croire à l’irréel le plus longtemps possible. En effet, c’est un besoin capital pour le jeune enfant afin de l’aider à enrichir, plus tard sa vie d’adulte.

En conclusion, on peut dire que vous soyez parents ou professionnels (les) de la petite enfance, vous disposez du langage pour symboliser et avoir ainsi recours à l’imaginaire pour entrer avec l’enfant dans un espace où l’illusion, le rêve et la réalité s’entremêlent. En « jouant » ainsi avec la réalité, le jeune enfant se construit et apprivoise le monde. Les contes et les histoires jouent un rôle essentiel pour cultiver cette merveilleuse capacité à entrer dans l’imaginaire. Grandir au contact des contes et des histoires, c’est se donner une chance de plus pour vivre et devenir un adulte créatif.

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