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Publié le 02/01/2019 -
1 min de lecture

Comment protéger les enfants des perturbateurs endocriniens ?

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Lutter contre les perturbateurs endocriniens n’est pas une mince affaire : il y en a partout ! Mais c’est pourtant une nécessité et une urgence, notamment pour les plus vulnérables à leurs effets nocifs : les tout-petits. Parents et professionnels de la petite enfance qui accueillent les enfants dans des structures ou à domicile, en tant qu’assistants maternels par exemple, doivent être informés des risques et des moyens d’éviter le contact avec les perturbateurs endocriniens.

Perturbateurs endocriniens : quels risques ?

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui altèrent le fonctionnement du système hormonal des êtres vivants : ces substances imitent, gênent ou bloquent l’action des hormones naturelles. Les conséquences sur la santé humaine sont importantes.

En effet, les perturbateurs endocriniens sont suspectés :

– D’atteindre le système de reproduction et de diminuer la fertilité : la qualité du sperme baisse, les anomalies du développement des organes ou de la fonction de reproduction se multiplient,  l’âge de la puberté diminue (les cas de puberté précoce, qui survient avant 8 ans, sont plus nombreux)… 

– De provoquer certaines maladies : des cancers hormono-dépendants (du sein, des testicules, de la prostate…), le diabète de type 2, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires…

– De favoriser le développement de troubles du comportement : troubles relationnels, autisme, hyperactivité…

Les enfants sont particulièrement vulnérables à ces risques, dès le stade embryonnaire et jusqu’à l’adolescence. C’est pour cette raison qu’ils doivent, avec les femmes enceintes, être protégés en priorité.

Notons que les animaux sont eux aussi concernés par l’action nocive des perturbateurs endocriniens, impliquant des répercussions inquiétantes sur la biodiversité.

Où se trouvent les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens se retrouvent dans un grand nombre de produits avec lesquels nous sommes en contact : nous les ingérons, les respirons, les absorbons par la peau. Ce sont les fameux bisphénol A, pesticides, phtalates, parabens, phénoxyéthanol, mais aussi les moins connus PFOA (acide perfluorooctanoïque), PFOS (acide perfluorooctanesulfonique), alkylphénols et formaldéhydes.

Ces substances nocives peuvent être présentes dans :

– la nourriture et l’eau (à cause du traitement des cultures) ;

– les emballages en plastique (bouteilles, pots de yaourt, film alimentaire…) ;

– les emballages en métal (boîtes de conserve, canettes…) ;

– les ustensiles de cuisine (poêles anti-adhésives, spatules, fouets…) ;

– les jouets en plastique ;

– les produits cosmétiques (maquillage, vernis à ongles, crèmes…) ;

– les produits d’hygiène et d’entretien (lingettes, lessive, détergents) ;

– les produits de décoration ou de bricolage (peinture, colle à bois…) ;

– les textiles imperméables ;

– les médicaments.

Comment préserver les enfants des perturbateurs endocriniens ?

Un plan d’action pour la période 2019-2022 est prévu dans le nouveau projet de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE2) porté par le ministère de la Transition écologique et solidaire et celui de la Santé. Mais de nombreuses initiatives ont déjà vu le jour.

À Limoges, une crèche pilote a permis d’expérimenter la suppression des perturbateurs endocriniens. Quatre-vingt dix-neuf mesures ont été prises, réparties en cinq actions : « nettoyer sans polluer et sans se polluer », « acheter exigeant », « mieux respirer », « jouer tout simplement », « mieux dans son assiette ». Elles sont progressivement étendues à toutes les autres structures de petite enfance et écoles primaires de la ville, et expliquées à la population en vue de la sensibiliser au problème. Des actions plus ponctuelles se multiplient : dans des cantines de plus en plus nombreuses, malgré les contraintes occasionnées, le plastique est supprimé et le bio favorisé.

Concrètement, comment les lieux qui accueillent des petits parviennent-ils à diminuer l’exposition aux perturbateurs endocriniens ? Voici des idées à mettre en place :

– favoriser une alimentation issue de l’agriculture biologique ;

– remplacer les biberons et gobelets en plastique par leurs équivalents en verre, même si cela nécessite davantage de surveillance ;

– conserver la nourriture dans des récipients en verre ;

– utiliser des bavoirs en tissu et non pas en plastique ;

– bannir toutes sortes de lingettes nettoyantes ;

– échanger les produits chimiques d’entretien contre des produits naturels, et investir dans des nettoyants à la vapeur ;

– trier les jouets en plastique et en bois (dont la colle peut être nocive) en vérifiant les labels ;

– utiliser seulement la gouache et non la peinture à paillettes.

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Crédit photo : Sud Ouest